Il était une fois, dans une contrée lointaine, un petit poussin au plumage roux et blanc, à la crête flamboyante et aux pattes si larges qu’il semblait à tout le monde que ses doigts de pieds étaient en éventail…
Ce petit poussin, nous l’appellerons Nikita, avait été trouvé aux portes du poulaillat (l’orphelinat des poulets) en l’an 2006 par le fermier du canton alors qu’il revenait de la foire des lutins avec sa voisine la fée Masha . Cette dernière, se penchant sur le pouffin (sorte de couffin dans lequel les poules mettent leurs petits), s’exclama : « Saperlipopette, foi de ma baguette, cette bêbête est bien chouette ! ». Ne pouvant s’en occuper, une fée c’est bien connu n’a pas d’enfants et le fermier travaillait beaucoup, ils le confièrent aux nounous du poulaillat.
Le temps passa… Nikita se plaisait dans le poulaillat. Le fermier et la fée Masha passaient de temps en temps lui rendre visite, les nounous étaient gentilles et prenaient bien soin de lui, le dimanche le maïs se transformait en pop corn, Nikita allait au cocotcole (l’école des poules) et commençait à apprendre à compter sur le maïssier (sorte de boulier avec des grains de maïs) et à utiliser le cococédaire (l’abécédaire des poules). Tout allait donc pour le mieux mais parfois, le soir, en s’endormant Nikita se sentait seul. Il rêvait alors à un foyer chaleureux, avec un papa coq vigoureux, une maman poule câline, des petits frères et sœurs poussins partout…
Un jour, le sentant triste, la fée Masha lui demanda ce qui le préoccupait. Nikita n’osait pas se plaindre, s’estimant déjà bien chanceux d’avoir des gens comme la fée et le fermier pour lui visite. Il ne voulait pas se montrer ingrat. Mais comment cacher quelque chose à une fée ? Une fée devine tout ! La fée se mit donc en quête de parents pour son petit protégé.
Non loin de là vivait un couple atypique : une oie et un canard. Ce couple s’était rencontré dans une foire à la paresse, rassemblement réunissant chaque année les adeptes de la farniente, du bullage, du laisser-faire, de la détente. Ce couple s’était de suite aimé et ils avaient rapidement décidé de faire hamac commun. Tout aurait pu être merveilleux, ils bullaient à l’unisson, mais manquait à leur bonheur un petit qu’ils ne parvenaient pas à avoir. Ils décidèrent alors d’accueillir dans leur maison un petit venant d’ailleurs… Ils passèrent un agrément, écrivirent des courriers, des courriers et des courriers, patientèrent des secondes, des minutes et des heures, et… et… et attendirent ! Pour tromper le temps ils commencèrent à préparer leur maison pour accueillir le petit, ils confectionnèrent un joli luminaire pour sa chambre …
Un jour ils rencontrèrent, au pied d’un arc en ciel, la fée Masha qui revenait d’une tournée de prospection. Elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas de couples prêts à accueillir ce petit poussin qu’elle visitait chaque dimanche au poulaillat. Elle commençait à désespérer et se consolait avec quelques douceurs … La voyant ainsi, bien songeuse au pied de cet arc en ciel, l’oie et le canard lui demandèrent la raison de ses tourments. La fée leur raconta l’histoire et sur le champ le couple décida d’aller voir ce petit poussin….
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Quelques mois plus tard le petit poussin découvrit sa jolie chambre avec ce beau luminaire… Ses parents n’étaient pas tels qu’il les avait rêvés, le papa coq et la maman poule s’étaient transformés en papa canard et maman oie, il n’y avait pas plein de petits poussins… Le petit poussin n’était pas non plus tel que le canard et l’oie l’avaient imaginé… Mais ensemble ils formaient désormais une FAMILLE et rien d’autres n’était plus important.
La suite de l’histoire leur appartient…
Première merveille, Maxime découvre les caramels (et oui on adore ça tous les deux !) il voudrait déjà tout sortir mais je lui explique qu’il y a un ordre et je commence la lecture du conte que Maxime écoute avec attention .
«Il était une fois un poussin au plumage roux et blanc … »
Mais cela ne l’empêche pas d’aller lire l’histoire de la fée Macha qui se découpe en 5 (superbes poupées russes décorées qui contiennent chacune une partie de l’histoire).
Je continue donc la lecture en ouvrant les paquets au fur et à mesure et je me demande comment la fée Karine a fait pour savoir que mon Nikita a bien eu une fée Macha dans sa vie, une fée Babouchka, trop âgée pour pouvoir le garder et qui s’est pliée en 5 pour trouver une famille à ce petit poussin aidée d’autres fées.
Comment encore, elle a deviné que de tous mes bonbons des soirs de blues, les fraises tagadas et les chocobons étaient mes préférés.
Vraiment trop forte cette fée Karine, il y avait tant de similitudes entre ton conte et mon histoire jusqu’à mon poussin que l’émotion était très forte ce qui n’a pas échappé à mon loustic !
Encore un énorme merci.
Désolée la sucette n'a pas tenue jusqu'à la photo, aussitôt déballée, aussitôt mangée :-)
